Être manager d’une équipe nécessite un leadership et un talent presque inné. Compte tenu des différentes responsabilités qui l’incombent, le manager se doit d’être irréprochable et d'avoir certaines qualités afin de conduire au mieux son équipe. Cependant, certains managers ne se montrent pas à la hauteur de cette tâche et ne remplissent donc pas leur rôle. Voyons ensemble dans cet article 10 caractéristique du mauvais manager.
Plan de l'article
- La mauvaise communication
- L’indisponibilité
- Incohérence dans la prise de décision
- L’égoïsme dans les reconnaissances
- L’adoption d’un micromanagement
- Des demandes pas très raisonnables
- L’absence de rigueur
- Faire place au favoritisme
- Une délégation sans organisation
- L’absence de vision
- La gestion inefficace des conflits
- Le manque de formation et de développement des employés
La mauvaise communication
La communication est l’outil le plus indispensable pour un manager. Sans une communication efficace avec ses collaborateurs, le manager ne peut songer à diriger une équipe. Ce dernier doit se sentir à l’aise en communiquant en groupe ou individuellement.
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De plus, la confiance en soi est importante afin d’inciter vos collaborateurs à obéir et faire des efforts supplémentaires pour vous aider. Plus important encore, il doit partager les informations de façon transparente afin d’être respecté et éviter les possibilités de colporter des rumeurs embarrassantes.
L’indisponibilité
Tous les membres de l'équipe auront chacun des missions et des objectifs à atteindre. Ainsi, lorsqu’un problème survient, un manager doit se montrer disponible afin d’en discuter. Il est amené à montrer de l’empathie et de la compréhension. De plus, il doit en plus d’être présent, soutenir ses collaborateurs quand ces derniers traversent des moments difficiles.
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Incohérence dans la prise de décision
Un mauvais manager se définit inévitablement par l’incohérence et l’irrégularité dans la prise de décision. Réagir de façon différente dans les mêmes situations ou prendre des décisions selon l’humeur portera atteinte à son statut de chef. Un manager doit être cohérent dans sa manière d’agir, et d'avoir un système de management bien structuré.
L’égoïsme dans les reconnaissances
Un mauvais manager aura tendance à attribuer tout le mérite du succès collectif. Et pire encore laisser les mauvaises critiques aux autres partenaires en cas de résultats moins satisfaisants. Le bon manager doit savoir qu’il est responsable des résultats collectifs ainsi que individuels. Et ce, avec des résultats satisfaisants ou pas. Il doit garder l’esprit clair et ne jamais rejeter la responsabilité des échecs sur personne.
L’adoption d’un micromanagement
Un manager ne doit pas surveiller les membres de son équipe et scruter le moindre de leurs faits et gestes. Il doit savoir leur accorder une certaine autonomie pour qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes. Il doit leur faire confiance car ils sont qualifiés pour chacun de leurs postes. Sinon, les remplacer par d’autres plus compétents.
Des demandes pas très raisonnables
Un bon manager doit agir en chef en définissant des attentes et des objectifs réalistes pour ses collaborateurs. Par exemple réclamer leur présence plus tôt et les laisser repartir plus tard ou encore annuler des congés brusquement. Cela conduira à une baisse de la productivité de l’équipe.
L’absence de rigueur
Lorsque les collaborateurs commettent des fautes ou des erreurs, ou tout autre situation délicate, le manager doit se montrer rigoureux. En effet, lorsque ces derniers constatent un manque de rigueur de leur manager, ils auront tendance à prendre leurs décisions à la légère. Il doit parvenir à créer un environnement positif sur le lieu de travail sans agacer ses collaborateurs.
Faire place au favoritisme
Le favoritisme est le moyen le plus simple et le plus rapide pour décrédibiliser un manager. Peu importe la situation, le manager doit montrer à ses collaborateurs qu’ils sont tous à égalité. Il doit se montrer juste en leur offrant les mêmes possibilités d’exploiter au mieux leur potentiel.
Une délégation sans organisation
Le manager qui adore déléguer son travail à ses collaborateurs montre de ce fait qu’il se débarrasse des missions indésirables. C’est dans les situations délicates et compliquées qu’on reconnaît un bon manager. Ainsi, le mauvais manager n’hésitera pas à refiler le travail. Ce, sans organiser le travail dans l’équipe, ni le répartir en fonction des compétences.
L’absence de vision
Manager une équipe nécessite de comprendre son environnement et d’avoir une approche globale. Le manager doit favoriser les interactions et être informé en permanence des évolutions de son secteur. Le mauvais manager par contre, sera incapable de prendre de la hauteur pour anticiper cela. Cette absence de vision s'accompagne d’une discontinuité des actions et par suite un manque de cohérence dans la gestion des projets et des équipes.
La gestion inefficace des conflits
Un autre signe caractéristique du mauvais manager est sa gestion inefficace des conflits. Les conflits sont inévitables dans les équipes de travail, cependant, ils doivent être bien gérés pour éviter tout impact négatif sur la productivité et le moral des collaborateurs. Le mauvais manager ne sera pas à l'écoute des différentes parties impliquées et cherchera souvent à minimiser ou ignorer complètement les problèmes.
Un mauvais manager aura tendance à prendre parti sans essayer de comprendre tous les aspects du problème. Cette attitude peut causer une rupture au sein de l'équipe, créant ainsi une ambiance conflictuelle permanente qui affectera négativement la dynamique de groupe.
Le mauvais manager aura aussi tendance à utiliser son autorité pour imposer ses solutions aux dépens d'autres alternatives proposées par les membres de son équipe. Cela aura pour effet d'étouffer toute créativité chez ses collaborateurs et pourrait même conduire certains talents clés à quitter l'entreprise.
Il est donc primordial que le bon manager soit capable d’identifier rapidement les conflits potentiels au sein de son équipe et qu'il soit doté des compétences nécessaires pour résoudre efficacement ces situations en utilisant une approche impartiale et objective.
Une gestion efficace des conflits passe aussi par la mise en place d'un environnement où chacun se sent libre de s'exprimer sans crainte ni réprimande. Ceci permettra aux employés d'être honnêtes quant à leurs sentiments et opinions face aux différents points litigieux pouvant surgir au cours du projet.
En somme, un bon manager doit être capable de gérer les conflits avec tact et diplomatie. Il doit faire preuve d'empathie, être à l'écoute des différentes parties impliquées et chercher en permanence à trouver une solution satisfaisante pour tous. Sa capacité à résoudre efficacement les conflits sera la clé de voûte du succès ou non de son équipe.
Le manque de formation et de développement des employés
Le mauvais manager ne prend pas très souvent en compte les besoins de formation et de développement des membres de son équipe. Cette carence est un autre signe distinctif qui caractérise le plus souvent ce type de gestionnaire.
Effectivement, les employés ont besoin d'avoir la possibilité d'acquérir constamment de nouvelles compétences pour rester performants et satisfaits dans leur travail. Le bon manager doit donc chercher à identifier régulièrement les lacunes en termes de compétences chez ses collaborateurs afin qu'ils puissent bénéficier des formations appropriées.
De même, il devra proposer à ses collaborateurs des projets stimulants qui leur permettront non seulement d'enrichir leurs connaissances, mais aussi d'améliorer leurs aptitudes professionnelles essentielles. Ces opportunités seront aussi cruciales pour aider l'employé à développer sa carrière professionnelle au sein de l'entreprise.
Malheureusement, le mauvais manager ne comprend pas toujours l'intérêt que représente l'évolution professionnelle pour ses salariés. Par conséquent, il n'accorde aucune priorité ou intérêt aux demandes soumises par ceux-ci concernant une formation ou tout autre moyen susceptible d'aider dans leur développement personnel et professionnel au sein de la structure.
Le manque d’opportunités associé à une culture organisationnelle peu propice à l'apprentissage peut pousser certains talents clés vers des entreprises concurrentes offrant davantage d'avantages liés au développement continu. Il faut noter dans cette perspective qu'un turnover élevé dans un environnement où la demande est forte peut causer des pertes anxieuses et financières à long terme. Les coûts de recrutement, de formation et d'intégration de nouveaux employés sont non négligeables.
Un bon manager doit mettre en place des plans de développement pour les membres de son équipe afin d'optimiser leur potentiel et augmenter la productivité générale de l'équipe. Cela passe par une communication régulière avec ses employés pour identifier leurs besoins en matière de formation professionnelle, ainsi que l'offre d'opportunités professionnelles pertinentes pour chacun. La mise en œuvre d'une culture organisationnelle propice à l'apprentissage sera nécessaire afin de promouvoir le développement continu de chacun dans l'équipe et renforcer le sentiment d'appartenance à la structure.